La Maison-Blanche
Washington, D.C.
Le 21 février 2023
Le Palais royal à Varsovie
Varsovie, Pologne
LE PRÉSIDENT : Bonjour, la Pologne ! (Applaudissements) Un de nos grands alliés. Monsieur le Président Duda, Premier ministre — Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Maire, et à tous les anciens ministres et présidents, ainsi qu’aux maires et aux dirigeants politiques polonais de tout le pays : merci de m’accueillir à nouveau en Pologne.
Vous savez, il y a près d’un an — (applaudissements) — il y a près d’un an, j’ai pris la parole au Palais royal, ici à Varsovie, quelques semaines seulement après le lancement de l’assaut meurtrier de Vladimir Poutine contre l’Ukraine. La plus grande guerre terrestre en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale avait commencé. Et les principes qui avaient formé la pierre angulaire de la paix, de la prospérité et de la stabilité sur cette planète pendant plus de 75 ans risquaient de voler en éclats.
Il y a un an, le monde se préparait à la chute de Kiev. Eh bien, je reviens de Kiev, et je peux vous le dire : Kiev est fort ! (Applaudissements) Kiev est fier. Il tient bon. Et surtout, il est libre. (Applaudissements)
L’invasion par la Russie n’a pas mis que l’Ukraine à l’épreuve. Elle a mis à l’épreuve le monde entier, à titre historique
L’Europe a été mise à l’épreuve. L’Amérique a été mise à l’épreuve. L’OTAN a été mise à l’épreuve. Toutes les démocraties ont été mises à l’épreuve. Et les questions qui se sont posées étaient aussi simples qu’elles étaient profondes.
Allions-nous répondre ou fermer les yeux ? Serions-nous forts ou faibles ? Serions-nous, nous, avec tous nos alliés, serions-nous unis ou divisés ?
Un an plus tard, nous connaissons la réponse à ces questions.
Nous avons répondu. Nous serions forts. Nous serions unis. Et le monde ne fermerait pas les yeux. (Applaudissements)
Nous avons également été confrontés à des questions fondamentales sur l’engagement envers les principes les plus élémentaires. Allions-nous défendre la souveraineté des nations ? Allions-nous défendre le droit des peuples à vivre libres d’une agression éhontée ? Allions-nous défendre la démocratie ?
Un an plus tard, nous connaissons la réponse à ces questions.
Oui, nous allions défendre la souveraineté. Et nous l’avons défendue.
Oui, nous allions défendre le droit des peuples à vivre libres de toute agression. Et nous l’avons défendu.
Et nous allions défendre la démocratie. Et nous l’avons défendue.
Hier, j’ai eu l’honneur d’être avec le président Zelensky à Kiev pour déclarer que nous continuerons de soutenir ces principes, quoi qu’il en coûte. (Applaudissements)
Lorsque le président Poutine a donné l’ordre d’envoyer ses chars en Ukraine, il pensait que nous allions nous incliner. Il a eu tort.
Le peuple ukrainien est trop courageux.
L’Amérique, l’Europe, une coalition de nations de l’Atlantique au Pacifique, nous étions trop unis.
La démocratie était trop forte.
Au lieu de la victoire facile qu’il avait anticipée et prédite, Poutine s’est retrouvé avec des chars brûlés et des forces russes dans le désarroi.
Il pensait obtenir la findalisation [Finlandisation] de l’OTAN. Au lieu de cela, il a obtenu l’OTANisation de la Finlande — et de la Suède. (Applaudissements)
Il pensait que l’OTAN se fracturerait et se diviserait. Au lieu de cela, l’OTAN est plus unie et plus unifiée que jamais — que jamais auparavant.
Il pensait qu’il pourrait utiliser l’énergie comme arme pour briser votre détermination — la détermination de l’Europe.
Et puis, il a été confronté à la volonté de fer de l’Amérique et des nations du monde entier qui ont refusé d’accepter un monde gouverné par la peur et la force.
Au contraire, nous travaillons ensemble pour mettre fin à la dépendance de l’Europe vis-à-vis des combustibles fossiles russes.
Il pensait que les autocrates comme lui étaient des durs et que les dirigeants des démocraties étaient mous.
Et puis, il a été confronté à la volonté de fer de l’Amérique et des nations du monde entier qui ont refusé d’accepter un monde gouverné par la peur et la force.
Il s’est retrouvé en guerre contre une nation dirigée par un homme dont le courage serait forgé dans le feu et l’acier : le président Zelensky. (Applaudissements)
Le président Poutine — le président Poutine est confronté aujourd’hui à quelque chose qu’il ne pensait pas possible il y a un an. Les démocraties du monde sont devenues plus fortes, et non plus faibles. En revanche, les autocrates du monde sont devenus plus faibles, et non plus forts.
Parce que dans les moments de grands bouleversements et d’incertitude, le fait de savoir ce que vous défendez est ce qui compte le plus, et le fait de savoir qui vous soutient fait toute la différence.
Le peuple de la Pologne le sait. Vous le savez. En fait, vous le savez mieux que quiconque ici en Pologne. Parce que c’est ça, la solidarité.
Malgré la partition et l’oppression, lorsque cette belle ville a été détruite après le soulèvement de Varsovie, et pendant des décennies sous la poigne de fer du régime communiste, la Pologne a survécu parce que vous étiez solidaires.
C’est ainsi que les braves leaders de l’opposition et de la population du Bélarus continuent de se battre pour leur démocratie.
C’est ainsi que la détermination des Moldaves (applaudissements), que la détermination du peuple de Moldavie à vivre libre lui a permis de gagner son indépendance et de le placer sur la voie de l’adhésion à l’Union européenne.
Madame la présidente Sandu est là aujourd’hui. Je ne sais où elle se trouve exactement. Mais je suis fier de me tenir à vos aux côtés et aux côtés des Moldaves épris de liberté. Applaudissez-là, s’il vous plaît. (Applaudissements)
Après un an de cette guerre, Poutine ne met plus en doute la force de notre coalition. Mais il doute encore de notre conviction. Il doute de notre endurance. Il doute de notre soutien continu à l’Ukraine. Il doute de la capacité de l’OTAN à rester unie.
Mais il ne doit pas y avoir de doutes. Notre soutien à l’Ukraine ne faiblira pas ; l’OTAN ne sera pas divisée, et nous ne nous relâcherons pas. (Applaudissements)
La soif de territoire et de pouvoir mènera le président Poutine à l’échec. Et l’amour des Ukrainiens pour leur pays l’emportera.
Les démocraties dans le monde veilleront sur la liberté aujourd’hui, demain et à jamais. (Applaudissements) Parce que c’est ce qui est jeu ici : la liberté.
C’est le message que j’ai porté à Kiev hier, directement au peuple de l’Ukraine.
Quand le président Zelensky a déclaré, lors de sa visite aux États-Unis en décembre, je cite : « La lutte définira le monde et la façon dont vivront nos enfants et nos petits-enfants, puis leurs enfants et leurs petits-enfants. »
Il ne parlait pas seulement des enfants et des petits-enfants de l’Ukraine. Il parlait de tous les enfants et petits-enfants. Des vôtres et des miens.
Nous assistons aujourd’hui à ce qu’ont vu les Polonais et la population de toute l’Europe pendant des décennies : l’appétit des autocrates ne peut être apaisé. Il faut s’opposer à eux.
Les autocrates ne comprennent qu’un mot : « Non. » « Non. » « Non. » (Applaudissements)
« Non, vous ne prendrez pas mon pays. » « Non, vous ne prendrez pas ma liberté. » « Non, vous ne prendrez pas mon avenir. »
Et je répéterai ce soir ce que j’ai dit ici même l’an dernier : un dictateur qui veut reconstruire un empire à tout prix ne parviendra jamais à dissiper l’amour des gens pour la liberté. La brutalité ne broiera jamais la volonté de l’Homme libre. Et l’Ukraine ne sera jamais une victoire pour la Russie. Jamais. (Applaudissements)
Parce que ceux qui sont libres refusent de vivre dans un monde de désespoir et d’obscurité.
Vous savez, cette année a été extraordinaire à tous les niveaux.
Extraordinaire par la brutalité des forces russes et des mercenaires. Ils ont commis des actes dépravés, des crimes contre l’humanité, sans honte ni scrupules. Ils ont pris pour cibles les civils, leur infligeant la mort et la destruction. Ils ont utilisé le viol comme une arme de guerre. Ils ont volé des enfants ukrainiens pour tenter de voler son avenir à l’Ukraine. Ils ont bombardé des gares, des maternités, des écoles et des orphelinats.
Personne ne peut détourner le regard des atrocités que la Russie est en train de commettre contre le peuple ukrainien. C’est odieux. C’est odieux.
Mais ce qui a été également extraordinaire, c’est la réaction des Ukrainiens et du monde.
Un an après que les bombes ont commencé à tomber, que les chars russes sont entrés en Ukraine, l’Ukraine est toujours indépendante et libre. (Applaudissements)
De Kherson à Kharkiv, les combattants ukrainiens ont repris leur territoire.
Sur plus de 50 % du territoire aux mains des Russes l’an dernier, le drapeau bleu et jaune de l’Ukraine flotte fièrement de nouveau.
Le président Zelensky dirige toujours un gouvernement élu démocratiquement qui représente la volonté du peuple ukrainien.
Et le monde a déjà voté à maintes reprises, notamment l’Assemblée générale des Nations unies, pour condamner l’agression russe et soutenir une paix juste.
À chaque fois, à l’ONU, le vote a obtenu une majorité écrasante.
En octobre, 143 pays des Nations unies ont condamné l’annexion illégale par la Russie. Seuls quatre, quatre de toutes les Nations unies, ont voté comme la Russie. Quatre.
Alors, ce soir, je m’adresse à nouveau au peuple russe.
Les États-Unis et les pays d’Europe ne cherchent pas à contrôler la Russie. L’Occident n’était pas en train de comploter pour attaquer la Russie, comme l’a affirmé Poutine aujourd’hui. Et les millions de citoyens russes qui ne demandent qu’à vivre en paix avec leurs voisins ne sont pas des ennemis.
Cette guerre n’a jamais été une nécessité ; c’est une tragédie.
Le président Poutine a choisi de mener cette guerre. Tous les jours, le fait que cette guerre continue est son choix. Il n’aurait qu’un mot à dire pour mettre fin à cette guerre.
C’est simple. Si la Russie cessait son invasion de l’Ukraine, cela mettrait fin à la guerre. Si l’Ukraine cessait de se défendre contre la Russie, ce serait la fin de l’Ukraine.
C’est pourquoi, ensemble, nous veillons à ce que l’Ukraine puisse se défendre.
Les États-Unis ont réuni une coalition mondiale de plus de 50 pays pour fournir des armes et des fournitures essentielles aux courageux combattants ukrainiens sur les lignes de front. Des systèmes de défense aérienne, de l’artillerie, des munitions, des chars et des véhicules blindés.
L’Union européenne et ses États membres ont intensifié leur engagement sans précédent envers l’Ukraine, non seulement en matière d’aide à la sécurité, mais aussi en matière d’aide économique, humanitaire et aux réfugiés, et bien plus encore.
À vous tous ici ce soir : arrêtez-vous un instant. Et je dis ceci sérieusement : tournez-vous et regardez-vous les uns les autres. Regardez ce que vous avez accompli jusqu’à présent.
La Pologne accueille plus de 1,5 million de réfugiés qui ont fui cette guerre. Que Dieu vous bénisse. (Applaudissements)
La générosité de la Pologne et sa volonté d’ouvrir son cœur et ses portes sont extraordinaires.
Et le peuple américain, lui aussi, est uni dans sa détermination.
Partout dans mon pays, dans les grandes et les petites villes, des drapeaux ukrainiens flottent sur les maisons américaines.
Au cours de l’année écoulée, les démocrates et les républicains de notre Congrès se sont unis pour défendre la liberté.
Voilà qui sont les Américains, et ce qu’ils font. (Applaudissements)
Le monde entier se rassemble également pour faire face aux retombées mondiales de la guerre du président Poutine.
Poutine a tenté d’affamer le monde, en bloquant les ports de la mer Noire pour empêcher l’Ukraine d’exporter ses céréales, ce qui a exacerbé la crise alimentaire mondiale qui frappe particulièrement durement les pays en développement en Afrique.
Au lieu de cela, les États-Unis, le G7 et leurs partenaires du monde entier ont répondu à l’appel en prenant des engagements historiques pour trouver des solutions à la crise et renforcer l’approvisionnement alimentaire mondial.
Et cette semaine, mon épouse, Jill Biden, se rend en Afrique pour attirer l’attention sur ce problème crucial.
Nous sommes engagés pour le peuple ukrainien et pour l’avenir de l’Ukraine, une Ukraine libre, souveraine et démocratique.
C’était le rêve de ceux qui ont proclamé l’indépendance de l’Ukraine il y a plus de 30 ans, de ceux qui ont mené la Révolution orange et la Révolution de la dignité, de ceux qui ont bravé le gel et les coups de feu sur la place Maïdan et des Cent célestes qui y ont péri, et de ceux qui continuent de combattre les efforts déployés par Kremlin pour corrompre, contraindre et contrôler.
C’est un rêve pour ces patriotes ukrainiens qui se battent depuis des années contre les agressions de la Russie dans le Donbass et pour ces héros qui ont tout donné, qui ont sacrifié leur vie, au service de leur Ukraine bien-aimée.
J’ai eu l’honneur de me rendre à leur mémorial hier à Kiev, pour rendre hommage, aux côtés du président Zelensky, à ceux qui se sont sacrifiés.
Les États-Unis et leurs partenaires soutiennent les enseignants d’Ukraine, ses personnels hospitaliers, ses intervenants d’urgence et les travailleurs dans villes de toute l’Ukraine qui luttent pour maintenir le courant face aux bombardements cruels de la Russie.
Nous sommes solidaires des millions de réfugiés de cette guerre qui ont été accueillis en Europe et aux États-Unis, en particulier ici, en Pologne.
Des citoyens ordinaires, aux quatre coins de l’Europe, ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour aider et continuent à le faire. Des entreprises, la société civile et les responsables culturels polonais, dont la Première dame de Pologne, qui est ici ce soir, ont montré l’exemple avec courage et détermination, illustrant tout ce qu’il y a de bon dans la nature humaine.
Madame la Première Dame, nous vous aimons. Merci à tous. (Applaudissements)
Je n’oublierai jamais, l’année dernière, la visite que j’ai effectuée auprès de réfugiés ukrainiens qui venaient d’arriver à Varsovie, leur visage épuisé et effrayé, serrant leurs enfants contre eux, craignant de ne plus jamais revoir leurs pères, leurs maris, leurs frères ou leurs sœurs.
Dans ce moment le plus sombre de leur vie, vous, le peuple polonais, leur avez offert sécurité et lumière. Vous leur avez ouvert les bras. Littéralement, vous les avez serrés dans vos bras. J’ai regardé. J’ai regardé leurs visages.
Parallèlement, ensemble, nous avons fait en sorte que la Russie paie le prix de ses violations.
Nous continuons de maintenir le plus important régime de sanctions jamais imposé à un pays dans l’histoire. Et nous allons annoncer d’autres sanctions cette semaine, en collaboration avec nos partenaires.
Nous obligerons ceux qui sont responsables de cette guerre à rendre des comptes. Et nous chercherons à obtenir justice pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité que les Russes continuent de commettre.
Vous savez, nous avons de quoi être fiers de tout ce que nous avons accompli ensemble au cours de cette année passée. Mais nous devons faire preuve d’honnêteté et de clairvoyance en ce qui concerne l’année devant nous.
La défense de la liberté n’est pas l’œuvre d’un jour ni d’une année. Elle est toujours difficile. Elle est toujours importante.
Alors que l’Ukraine continue de se défendre contre l’attaque russe et de lancer ses contre-offensives, il y aura encore des jours durs et très amers, des victoires et des tragédies. Mais l’Ukraine est bien équipée pour le combat qui l’attend. Et les États-Unis, avec leurs alliés et partenaires, vont continuer de soutenir les efforts de l’Ukraine pour se défendre.
L’année prochaine, j’accueillerai tous les membres de l’OTAN à notre sommet de 2024 aux États-Unis. Ensemble, nous célébrerons le 75e anniversaire de la plus forte alliance défensive de l’histoire du monde : l’OTAN.
Et — (applaudissements) — et soyons parfaitement clairs, l’engagement des États-Unis envers notre Alliance de l’OTAN et l’article 5 est dur comme du béton. (Applaudissements) Tous les membres de l’OTAN le savent. Et la Russie le sait aussi.
Une attaque contre un membre est une attaque contre tous ses membres. C’est un serment sacré. (Applaudissements) Un serment sacré pour défendre chaque centimètre du territoire de l’OTAN.
Au cours de l’année passée, les États-Unis ont uni leurs forces à celles de leurs Alliés et partenaires dans le cadre d’une coalition extraordinaire établie pour faire face à l’agression russe.
Mais le travail qui nous attend concerne non seulement ce à quoi nous sommes opposés, mais aussi ce que nous souhaitons. Quel genre de monde voulons-nous construire ?
Nous devons tirer parti de la force et des capacités de cette coalition et les mettre en œuvre pour rehausser le niveau de vie des gens partout dans le monde, améliorer la santé, accroître la richesse, préserver la planète, instaurer la paix et la sécurité, traiter chaque personne avec dignité et respect.
C’est notre responsabilité. Les démocraties du monde doivent le faire pour leurs peuples.
À l’heure où nous sommes réunis ce soir, le monde se trouve, à mon avis, à un point d’inflexion. Les décisions que nous prendrons au cours des cinq prochaines années détermineront et façonneront nos vies pour les décennies à venir.
C’est vrai pour les Américains. C’est vrai pour tous les peuples du monde.
Et bien que les décisions nous appartiennent maintenant, les principes et les enjeux sont éternels. C’est un choix entre le chaos et la stabilité. Entre la construction et la destruction. Entre l’espoir et la peur. Entre la démocratie, qui donne de la combativité aux hommes, et la main brutale du dictateur, qui l’écrase. Entre rien de moins que la limitation et les possibilités, le genre de possibilités qui se présentent quand des gens ne vivent pas en captivité mais en liberté. En liberté.
Liberté. Il n’y a pas de mot plus doux que celui de liberté. Il n’y a pas d’objectif plus noble que la liberté. Il n’y a pas d’aspiration plus haute que la liberté. (Applaudissements)
Les Américains le savent, et vous le savez. Et tout ce que nous faisons maintenant doit être fait pour que nos enfants et petits-enfants le sachent aussi.
La liberté.
L’ennemi du tyran, l’espoir des braves et la vérité des siècles.
La liberté.
Soyez à nos côtés. Nous serons aux vôtres.
Allons de l’avant avec foi et conviction, animés de la détermination constante d’être les alliés non pas des ténèbres, mais de la lumière. Non pas de l’oppression, mais de la libération. Non pas de la captivité, mais, oui, de la liberté.
Que Dieu vous bénisse tous. Que Dieu protège nos soldats. Et que Dieu bénisse les héros de l’Ukraine et tous ceux qui défendent la liberté dans le monde.
Merci, la Pologne. Merci, merci, merci pour ce que vous faites. (Applaudissements) Que Dieu vous bénisse tous.